(Mayo foundation for medical education and research) |
- la polykystose rénale autosomique dominante (PKAD) = fréquente, de l'adulte
- la polykystose rénale autosomique récessive (PKAR) = rare, de l'enfant, diagnostic avant la naissance
Se transmettent génétiquement de façon différente et n’ont pas les mêmes conséquences
Les kystes se développent à partir des tubes collecteurs distaux, puis se détachent pour fonctionner indépendamment et continuer à grossir.
Ils entraînent une augmentation de la taille des reins sans déformation des contours et aboutissent à une IRC.
1/ Sémiologie
La PKAD peut être asymptomatique, sinon :Douleurs lombaires (gros reins à la palpation)
Douleurs abdo
Coliques néphrétiques par compression
(afppe.poitou.online.fr) |
Infection kystique
2/ Examens
Échographie rénale +++ = deux gros reins multikystiques + des kystes hépatiquesScanner
Urographie IV
3/ Évolution
Dans la PKADIRC +++
HTA +++ conduisant à une insuffisance cardiaque
Lithiases urinaires
Infections urinaires
Kystes hépatiques associés = fréquents mais tardifs, pouvant entrainer une fibrose, une hépatomégalie douloureuse
D'autres kystes peuvent apparaitre plus rarement au niveau du pancréas, de la rate, du cerveau (risque d'anévrisme)...
Dans la PKAR
Forte mortalité périnatale (75 %) car malformations associées (compression thoracique) et insuffisance rénale. Sinon IRC précoce (4 ans), HTA, ruptures de varices œsophagiennes...
4/ Traitements
IEC ou antagoniste du récepteur de l’angiotensine II contre l'HTAAntalgiques (pas d'AINS)
Dialyse péritonéale
Ablation des kystes
Néphrectomie
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